AccueilBlogSexualitéQuels sont les risques du sexe oral sur la santé ? Les précautions à prendre !

Quels sont les risques du sexe oral sur la santé ? Les précautions à prendre !

Quels sont les risques du sexe oral sur la santé ? Les précautions à prendre !

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Cunnilingus, fellation, anulingus : autant le sexe oral procure du plaisir, autant il peut causer des problèmes de santé. Pour prévenir ces derniers, il est essentiel de prendre un certain nombre de précautions. Quels sont les risques liés au sexe oral et comment les éviter ? On vous en dit plus ici.

Quelles sont les maladies transmissibles par sexe oral ?

En pratiquant le sexe oral sans précautions, les partenaires s’exposent à des IST (infections sexuellement transmissibles). Alors que quelques-unes de ces infections se soignent plus ou moins aisément, les autres sont incurables avec des complications désastreuses.

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L’herpès 

Le virus responsable de l’herpès existe sous deux formes : HSV-1 (Herpes Simplex Virus de type 1) et HSV-2 (Herpes Simplex Virus de type 2). Alors que le premier type est généralement responsable d’une infection labiale/orofaciale (bouton de fièvre), le second provoque souvent l’herpès génital. Et lors d’un rapport oral, vous pouvez contracter les deux formes d’herpès.

En effet, les pratiques sexuelles buccales favorisent l’inversion de la localisation du virus. Plus concrètement, si le partenaire utilisant sa bouche est porteur du virus, il peut transmettre un herpès génital à l’autre. De même, si ce dernier porte le virus, son partenaire peut contracter un herpès orafacial.

Le VIH/SIDA

Bien qu’il soit infime, le risque de contraction du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) par rapport oral existe.

Lors d’une fellation

Au cours d’une fellation, le risque de contamination est évalué à 0,005 % pour le partenaire passif (celui qui se fait sucer) et à 0,01 % pour le partenaire actif (revue médicale suisse 2014). Le risque est accru chez le fellateur en cas de présence de lésions buccales ou labiales.

Par ailleurs, si la charge virale du partenaire passif est indétectable depuis plus de 6 mois, le risque de contamination est enrayé. 

Au cours d’un cunnilingus ou d’un anulingus

Les rapports oro-vaginal (cunnilingus) et oro-anal n’exposent aucun des partenaires à une infection au VIH.

Le papillomavirus humain (HPV ou VPH)

En dehors du contact peau contre peau et de la pénétration (anale ou vaginale), le HPV se transmet également par sexe oral. La plupart des papillomavirus humains sont bénins et se manifestent souvent par des verrues génitales (condylomes). 

Cependant, il existe des souches à haut risque qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses puis finalement un cancer.

Quels sont les cancers auxquels expose le VPH ?

Le papillomavirus humain peut être à l’origine des cancers :

  • du pénis ;
  • de la vulve ;
  • anal (de l’anus) ;
  • du col de l’utérus ;
  • oropharyngé (de la gorge).

En moyenne, il faut 10 ans pour que le virus parvienne au stade de cancer. Le développement de ce dernier est favorisé par le tabagisme actif ainsi qu’une baisse de la capacité immunitaire.

Le cancer de la gorge : risque accru chez les hommes ?

Une étude de l’université Johns Hopkins (Annals of Oncology, 2017) précise que les hommes sont plus exposés au cancer oropharyngé que les femmes au cours de rapports oraux. Plus le nombre de partenaires de sexe augmente (à partir de 5), plus la probabilité est grande.

L’hépatite B

La transmission de l’hépatite B (VHB) peut se faire dans les deux sens par fellation : du partenaire passif au partenaire actif et vice versa. En revanche, il n’y a a priori pas de risque avec le cunni ou l’anulingus

Néanmoins, la présence de saignements ou de lésions favorisant un contact de sang rend la contamination possible. Par exemple, pratiquer un cunnilingus pendant les règles est une porte ouverte à l’hépatite B. 

La syphilis

Un seul contact orogénital avec une personne atteinte de syphilis primaire vous expose à un risque de 30 % de contamination. La syphilis peut affecter n’importe quel organe du corps humain et engendrer de graves conséquences.

La blennorragie

Également connue sous le nom de gonorrhée (chaude-pisse ou chtouille), la blennorragie touche à l’urètre, au col de l’utérus, au rectum, à la gorge et même à l’œil. Anulingus, cunnilingus et fellation sont autant de pratiques sexuelles qui favorisent sa transmission. De plus, lorsque le partenaire malade est un homme, le risque de contamination peut augmenter.

L’infection à chlamydia

Cette maladie vénérienne concerne les parties génitales, la gorge ainsi que le rectum. La chlamydiose est asymptomatique dans de nombreux cas. Et même lorsqu’il y a apparition de signes, c’est environ 2 à 6 semaines après l’infection. 

La contamination peut donc se faire de manière occulte lors d’une pratique sexuelle buccale. Autant le partenaire actif que le passif sont concernés.

Les risques liés au sperme

Le sperme est un important vecteur de maladies sexuellement transmissibles. Il semble donc évident qu’en avoir dans la bouche ou en avaler expose le fellateur à des risques de contamination (pour peu que l’infection soit transmissible de cette façon). 

Cela veut-il dire que ne pas avaler ou ne pas en avoir dans la bouche écarte les risques ? La réponse est non. Par exemple, il suffit que le sperme d’une personne infectée entre en contact avec les yeux pour provoquer une conjonctivite. Les MST ne sont donc pas les seules maladies à craindre lors de rapports bouche-pénis.

Trichomonase, Zika, hépatite A : la liste est encore longue en ce qui concerne les maladies transmissibles par rapport sexuel oral. Il est donc important de toujours prendre ses précautions pour se protéger.

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Risques du sexe oral sur la santé : comment se protéger ?

Même si un traitement antibiotique suffit à soigner certaines maladies contractées par sexe oral, il est préférable de les prévenir. En fonction du type de relation sexuelle buccale pratiqué, il existe plusieurs moyens de se protéger.

Faire le dépistage avant tout sexe oral non protégé

Si vous préférez toujours entretenir vos relations sexuelles orales sans protection, autant vous assurer que votre partenaire est sain. Pour cela, faites un dépistage systématique de toutes les IST dès que vous envisagez entretenir des rapports sexuels.

Pour effectuer le dépistage, rendez-vous simplement dans un CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic). Le test IST est gratuit pour le VIH, les IST ainsi que les hépatites. De plus, vous pouvez opter pour un dépistage anonyme si vous préférez rester discret.

Faire le dépistage et la vaccination contre le PVH

Le meilleur moyen de se préserver du papillomavirus humain n’est autre que la vaccination. Toutefois, le vaccin contre le papillomavirus doit être précédé d’un dépistage afin de s’assurer que vous n’êtes pas encore porteur de la maladie.

La vaccination contre le HPV est autant valable pour les hommes que pour les femmes. En France, ce vaccin est recommandé à moins de 26 ans pour les hommes ayant des rapports oraux avec d’autres hommes et de 11 à 14 ans pour les adolescentes.

À lire aussi : comment s'utilisent les autotests VIH ?

Éviter le sexe oral en pleines règles

Les saignements augmentent les risques de transmission des hépatites (VHC notamment). Il est donc préférable d’éviter tout contact avec le sang, quel qu’il soit au cours des rapports sexuels oraux. Cependant, si vous avez effectué tous les tests nécessaires et que votre partenaire est sain, il n’y a plus de souci à se faire par rapport aux règles.

Éviter les rapports oraux en cas de lésions dans la bouche

Blessures ou inflammations aussi petites soient-elles sont des facteurs favorables aux IST. Il est donc conseillé au partenaire actif de s’assurer que sa bouche ne contient aucune lésion de ce type. Celle-ci peut être localisée sur les muqueuses (gencives, langue et son plancher, face interne des joues et des lèvres, palais et son voile) comme sur les dents.

Attention aux microlésions qui sont moins faciles à identifier que les plus importantes. Ces microlésions peuvent survenir par exemple lors du brossage des dents ou de l’utilisation de fil dentaire. C’est pour cela qu’il est préférable d’éviter de se brosser les dents ou d’utiliser un fil dentaire une heure avant ou après une relation oro-anale ou oro-génitale.

Utiliser des moyens de protection adaptés lors du sexe oral

En fonction du type de sexe oral que vous pratiquez, il existe des protections efficaces, mais vous devez les utiliser convenablement.

Le préservatif externe

Également appelé préservatif masculin, il s’agit d’une enveloppe cylindrique servant à recouvrir la verge et à contenir le sperme. Il empêche donc tout contact entre la bouche et le pénis. Il peut se composer de latex, de polyuréthane ou de membrane naturelle. Cependant, cette dernière matière n’est pas efficace pour faire barrière aux IST. 

La protection qu’offre le préservatif externe contre le papillomavirus humain est limitée. En effet, cette infection peut être présente sur la peau et donc sur les testicules ou aux alentours du pénis. Ces parties n’étant pas recouvertes par le préservatif, si la bouche du partenaire actif entre en contact avec, il peut finir contaminé. Le vaccin contre le HPV demeure donc la meilleure protection.

Le préservatif interne

Il tapisse la muqueuse du vagin et la vulve ou la muqueuse de l’anus. Il offre une meilleure protection contre le PVH comparativement au préservatif masculin. Cependant, son utilisation demande de la minutie et de la patience pour une efficacité optimale. 

La digue dentaire

Il s’agit d’une feuille (carré) à appliquer sur la vulve ou l’anus lors d’un rapport bucco-vaginal ou anal. Vous pouvez également fabriquer vous-même une digue fait maison avec un préservatif externe. Pour cela, coupez-en le bout et la base puis coupez sur la longueur de manière à former un rectangle.

La digue tient difficilement en place donc il faut de la patience pour en faire bon usage. Par ailleurs, évitez d’utiliser la même feuille pour un cunni puis pour un anulingus et inversement. Enfin, ne le retournez surtout pas en plein rapport.

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