Quelle est la durée idéale d’un rapport sexuel ?

La durée idéale d’un rapport sexuel dépend des partenaires. Nous ne pouvons pas établir une norme entre le plaisir, la survenance de l’orgasme et la durée moyenne du rapport sexuel. De nombreux facteurs entrent en jeu ! Voyons les différents points qui font un rapport sexuel satisfaisant.

C’est la meilleure chance de ne pas prendre de plaisir et de passer à côté de son rapport ! Non, focalisez-vous sur votre partenaire et, chose importante, sur vous-même.

Trop de personnes oublient leur propre plaisir en voulant à tout prix donner un orgasme à leur partenaire.

Respirez et détendez-vous : l’orgasme n’est pas une condition sin e qua non du plaisir ! On peut prendre beaucoup de plaisir, sans avoir d’orgasme.

D’autres facteurs importent plus que la durée, et tant mieux ! Si vous n'avez plus d'érection, une éjaculation rapide ou si vous souffrez d'impuissance, le rapport (la pénétration tout du moins) sera bien plus court et cela n'est pas dramatique pour autant.

D'ailleurs, les études ou les sondages montrent tous la même chose : un rapport sexuel qui dure moins de 2 minutes est jugé insatisfaisant, un rapport entre 5 et 10 min est jugé satisfaisant, quand beaucoup de femmes (et d’hommes) préfèrent la fourchette entre 10 et 20 min.

Au-delà de 30 min, la plupart du monde trouve que le rapport est trop long.

Par ailleurs, ces durées comprennent la pénétration et les caresses sexuelles ; mais selon les individus, elles varient beaucoup : des femmes préfèrent plus de caresses que de pénétration, ou bien l’inverse, un temps de pénétration plus long.

La durée peut avoir un impact sur le plaisir, mais beaucoup moins que la qualité du rapport, en fonction d’autres facteurs : adaptation à chaque partenaire, à ses préférences ; cela passe par exemple par l’écoute et l’attention aux réponses sexuelles des différents partenaires.

Car nous n’avons pas tous les mêmes réponses sexuelles et les zones érogènes, bien qu’essentiellement les mêmes d’un homme à une femme, varient aussi en fonction des individus.

Les hommes semblent par exemple plus réactifs aux zones érogènes primaires, autour de la zone génitale ; quand les femmes ont tendance à avoir des zones érogènes plus éparpillées sur le corps.

Tous ces facteurs influent sur le plaisir et l’orgasme, plus que la durée d’un rapport, même si un rapport trop court mènera rarement à l’orgasme (hors troubles sexuels).

Le partage est le socle d’un rapport sexuel réussi : c’est un moment où l’on profite l’un de l’autre, à deux ou à plusieurs.

Il faut que les deux partenaires prennent du plaisir.

Pour prendre du plaisir, tous les moyens sont bons ! Il n’existe pas une méthode particulière : vous pouvez user de différentes positions sexuelles, de jeux sexuels, de sextoys… Ecoutez vos envies et celles de votre partenaire !

Faire un « marathon du sexe », comme un performeur, ne rendra pas un rapport plus satisfaisant ; bien qu’un rapport abrégé soit souvent frustrant.

Il faut trouver un juste milieu en fonction du moment : parfois, on peut préférer un rapport court et intense, ce qu’on appelle communément un quickie, ou bien un rapport où l’on prend son temps.

Le tout est de varier les plaisirs entre caresses et pénétration, et d’alterner d’un rapport à l’autre, si les partenaires sont les mêmes.

Ne vous focalisez pas uniquement sur les zones érogènes primaires (zone génitale) : toutes les zones du corps sont potentiellement érogènes et faciliteront l’excitation sexuelle, le plaisir et l’orgasme.

Si votre partenaire est une femme, gardez à l’esprit que son plaisir se passe principalement à l’extérieur du vagin ; l’orgasme féminin est en grande partie due aux stimulations clitoridiennes, qui se propagent à l’intérieur du vagin.

Enfin, un point important : ces zones ne sont pas des interrupteurs ! Ce n’est parce que vous stimulez l’une de ces zones, que votre partenaire prendra forcément du plaisir.

Il faut donc s’adapter aux attentes et aux réponses de chacun.es.

On parle alors de trouble de l’éjaculation, car cela concerne majoritairement les hommes ; bien que des femmes puissent aussi atteindre un orgasme de façon prématurée.

En dessous de deux minutes, il peut être difficile de prendre du plaisir ; cette frustration peut devenir un problème au sein du couple.

On définit donc l’éjaculation précoce comme la survenance prématurée d’un orgasme en moins de deux minutes. Cette durée n’est pas jugée satisfaisante pour le plaisir, même si l’un des deux partenaires atteint l’orgasme.

La source de frustration est même partagée chez les partenaires, pouvant causer de la honte, de la souffrance ou des complexes.

Il existe maintenant des traitements simples et efficaces pour retarder l'éjaculation : ne dramatisez pas cette situation ; et le rôle du partenaire est important, pour rassurer son conjoint, plutôt que de l’accabler.

C’est en fait un phénomène que la majorité des hommes connaissent au moins une fois dans leur vie ; donc pas d’inquiétude à ce sujet.

Cherchez plutôt les solutions adaptées : une rééducation physique, un rééquilibrage hormonal, un changement d’alimentation… Des causes psychologiques et physiologiques sont nombreuses à ce phénomène.

Consultez un médecin sexologue sur Charles si ce problème persiste et nuit à votre sexualité.