Papillomavirus symptômes : formes et signes à connaître
18 décembre 2025
✓ Contenu validé par les médecins du comité scientifique de Charles.
Le papillomavirus humain (HPV) est une infection fréquente et souvent silencieuse. Cet article présente de manière claire et précise les symptômes du papillomavirus, afin de mieux comprendre comment cette infection se manifeste chez la femme, chez l’homme, dans la gorge et selon son stade d’évolution.
Quels sont les symptômes du papillomavirus chez la femme ?
Le plus souvent, en cas d’infection par le papillomavirus, nous pouvons observer une absence de symptômes ou la présence de verrues génitales.
Chez la femme, le papillomavirus se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels vaginaux, oraux ou anaux. Dans la majorité des cas, il reste asymptomatique, ce qui explique pourquoi il peut passer inaperçu pendant des années.
1. L’absence de symptômes du papillomavirus : le cas le plus fréquent
- La majorité des infections disparaissent spontanément en 1 à 2 ans.
- Aucun signe visible n’apparaît dans plus de 80 % des cas.
Cette absence de symptômes du papillomavirus chez la femme ne signifie pas que l’infection est bénigne : certains HPV dits à haut risque peuvent provoquer des lésions précancéreuses ou un cancer du col de l’utérus.
2. Les symptômes du papillomavirus possibles chez la femme
Même si les symptômes sont rares, certaines manifestations peuvent survenir :
a) Les verrues génitales (condylomes)
Elles sont provoquées par des HPV à bas risque (notamment HPV 6 et 11). Elles peuvent apparaître :
- Sur la vulve.
- Au niveau de l’entrée du vagin.
- Sur le périnée.
- Autour de l’anus.
Ces verrues sont généralement :
- Moues, rosées ou blanchâtres.
- Parfois regroupées comme un « chou-fleur ».
- Non douloureuses mais gênantes ou irritantes.
b) Les lésions précancéreuses du col de l’utérus (CIN)
Ces lésions ne provoquent aucun symptôme, ce qui explique l’importance du dépistage régulier par frottis cervico-utérin.
Dans de rares cas, certains signes peuvent apparaître à un stade avancé :
- Saignements après un rapport sexuel.
- Pertes vaginales anormales ou malodorantes.
- Douleurs pelviennes.
c) Les symptômes urinaires ou vaginaux (exceptionnel)
L’irritation provoquée par certaines verrues ou lésions peut entraîner :
- Démangeaisons.
- Sensation de brûlure.
- Picotements lors de la miction.
Ces symptômes ne sont toutefois pas spécifiques au papillomavirus.
Bon à savoir : selon la Haute Autorité de Santé, près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées par au moins un type de HPV au cours de leur vie.
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Quels sont les symptômes du papillomavirus chez l’homme ?
Le plus souvent, en cas d’infection par le papillomavirus, nous pouvons observer une absence de symptômes ou la présence de verrues génitales.
Chez l’homme, comme chez la femme, la plupart des infections HPV ne provoquent aucun signe. Pourtant, les hommes peuvent être vecteurs du papillomavirus tout en étant totalement asymptomatiques.
1. L’absence de symptômes du papillomavirus : le cas le plus courant
La majorité des hommes porteurs de l’HPV n’ont aucun signe visible, ce qui contribue à la circulation silencieuse du virus.
2. Les symptômes possibles du papillomavirus chez l’homme
a) Les verrues génitales (condylomes)
Elles représentent le signe le plus fréquent d’une infection par un HPV à bas risque. Elles peuvent apparaître sur :
Caractéristiques :
- Petites excroissances indolores, isolées ou en grappes.
- Texture molle, couleur chair ou rosée.
- Possibles démangeaisons ou gêne mécanique.
b) Les lésions précancéreuses du pénis ou de l’anus
Ces lésions sont rares et le plus souvent asymptomatiques. Les signes tardifs peuvent inclure :
- Saignements anaux.
- Douleurs lors de la défécation.
- Plaques anormales sur le pénis.
- Ulcérations persistantes.
Bon à savoir : selon l’Institut National du Cancer, environ un quart des cancers liés au HPV surviennent chez les hommes.
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Peut-on avoir des symptômes du papillomavirus dans la gorge ?
Oui, le papillomavirus peut également infecter la gorge, notamment par voie orale lors de rapports sexuels oraux.
1. L’infection oropharyngée : souvent silencieuse
Dans la majorité des cas, l’HPV dans la gorge ne provoque aucun symptôme.
2. Les symptômes possibles (rares)
Lorsque des manifestations apparaissent, elles peuvent être :
- Maux de gorge persistants.
- Difficultés à avaler.
- Sensation de boule dans la gorge.
- Enrouement de la voix.
- Gonflement des ganglions du cou.
3. Cas particuliers : verrues dans la bouche ou la gorge
Les HPV à bas risque peuvent provoquer :
- Petites excroissances dans la bouche.
- Lésions blanchâtres ou rosées.
- Verrues sur la langue ou le palais.
4. HPV à haut risque et cancer oropharyngé
Les HPV 16 notamment peuvent être impliqués dans des cancers :
- De l’oropharynx.
- De la base de la langue.
- Des amygdales.
Les signes d’alerte (stades avancés) incluant :
- Douleur persistante.
- Saignements.
- Amaigrissement.
- Difficultés respiratoires.
Quels sont les symptômes du papillomavirus selon les stades ?
Le papillomavirus évolue de manière progressive. Voici une vision claire selon les stades.
| Stade de l’infection HPV | Description | Symptômes possibles |
| 1. Infection initiale | Contamination par contact sexuel | Aucun signe dans >80 % des cas |
| 2. Verrues génitales (si HPV bas risque) | Prolifération bénigne de la peau | Verrues visibles, gêne, démangeaisons |
| 3. Lésions précancéreuses (CIN, AIN…) | Modifications cellulaires | Généralement asymptomatique |
| 4. Lésions avancées | Progression des anomalies cellulaires | Saignements, pertes anormales, douleurs |
| 5. Cancer HPV-induit | Transformation maligne de cellules | Symptômes tardifs : douleurs, saignements, masse palpable |
Analyse par stade :
- Stade asymptomatique : c’est le stade le plus fréquent. L’HPV ne provoque aucune douleur ni rougeur et la personne ne sait pas qu’elle est infectée.
- Stage des condylomes : ce sont des signes visibles mais bénins. Ils apparaissent parfois quelques semaines à plusieurs mois après la contamination.
- Stade des lésions précancéreuses : ces lésions ne donnent aucun symptôme, ce qui rend le dépistage indispensable : frottis tous les 3 ans dès 25 ans et test HPV dès 30 ans.
- Stade des lésions avancées ou cancers : à un stade plus évolué, certains signes peuvent apparaître : saignements (vaginaux, anaux, buccaux), douleurs pelviennes ou anales, masse palpable, troubles urinaires ou digestifs.
Ces signes ne signifient pas toujours un cancer, mais doivent entraîner une consultation rapide.
En conclusion, le papillomavirus est une infection très fréquente, souvent silencieuse, mais pouvant provoquer des verrues génitales, des lésions précancéreuses ou, plus rarement, certains cancers. Le dépistage régulier reste la meilleure protection, surtout chez les femmes.
Sources :
- https://www.has-sante.fr/jcms/p_3605077/fr/papillomavirus-hpv-le-rattrapage-vaccinal-recommande-chez-les-femmes-et-les-hommes-jusqu-a-26-ans-revolus
- https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Infections-a-Papillomavirus-humains-HPV
- https://www.cancer.fr/professionnels-de-sante/prevention-et-depistages/depistage-et-detection-precoce/depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus
- https://www.cancer.fr/professionnels-de-sante/prevention-et-depistages/prevention/agents-infectieux/prevenir-les-cancers-lies-aux-hpv
👉 Si vous présentez des symptômes inquiétants ou si vous souhaitez être rassuré(e), vous pouvez consulter un médecin directement sur Charles. Un professionnel pourra vous accompagner, vous orienter et, si besoin, vous proposer un dépistage adapté.
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