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Comment soigner l’herpès génital chez la femme ?

Comment soigner l’herpès génital chez la femme ?

L’herpès génital chez la femme est assez fréquent. Sexuellement transmissible, il reste présent dans le corps à vie. L’herpès génital est-il dangereux ? Comment s’en débarrasser ? Charles.co fait le point.

L’herpès génital chez la femme : qu’est-ce que c’est ?

L’herpès génital est une IST (Infection Sexuellement Transmissible) d’origine virale. Il s’agit donc d’une maladie contagieuse, qui se transmet lors des rapports sexuels. Elle se caractérise principalement par l’apparition de petites cloques sur les organes sexuels.

Il existe deux types d’herpès :

  • L’herpès de type 1 : il s’agit de l’herpès buccal (aussi appelé herpès labial). Les lésions se localisent dans la bouche, sur les lèvres et sur les mains. D’une manière générale, il touche le haut du corps.
  • L’herpès de type 2 : il s’agit de l’herpès génital. Comme son nom l’indique, les boutons d'herpès touchent les organes génitaux et l’anus.

Toutefois, il arrive que certains herpès génitaux soient causés par l’herpès de type 1. Cela se produit lorsque la contamination se fait par voie bucco génitale (lors d’une fellation ou d’un cunnilingus). De plus, certaines personnes sont porteuses des 2 types de virus.

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Qui est concerné par l’herpès génital chez la femme ?

Toute femme sexuellement active peut être touchée. L’herpès génital chez l'homme existe aussi. On estime que 20 % de la population sexuellement active est porteuse de la maladie. 

Néanmoins, les femmes sont davantage touchées par l’herpès génital que les hommes. Cela s’explique par le fait que le risque de contamination est 4 fois plus élevé quand la personne qui contamine est un homme.

Bon à savoir : l'herpès génital fait partie des 4 IST les plus fréquentes.

Quelle est la cause de l’herpès génital chez la femme ?

L’herpès génital est causé par le virus herpès simplex de type 2. Il se transmet lors de relations sexuelles : vaginales, anales, orales. Sachez qu’il peut se transmettre même si la personne n’a aucun symptôme de l'herpès génital. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est si courant : certaines personnes, inconscientes de leur condition, ne prennent pas les mesures nécessaires pour protéger leur partenaire.

Il existe quelques facteurs qui favorisent l’infection à l’herpès génital. On retrouve parmi eux le nombre de partenaires sexuels (plus il y en a, plus le risque est élevé) mais aussi l’état du système immunitaire. En effet, les personnes dont le système immunitaire est faible (atteintes du sida/VIH, en chimiothérapie ou greffées) sont plus vulnérables face au virus.

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Quels sont les symptômes de l’herpès génital chez la femme ?

L’absence de symptôme

Il est possible d’être infecté par l’herpès génital mais de n’avoir aucun symptôme. Cela s’appelle être asymptomatique. De nombreuses personnes sont dans ce cas de figure et ne savent donc pas qu’elles sont porteuses du virus. On estime que cela concerne 60 % des personnes infectées.

Symptômes de la primo-infection

Toutefois, lorsqu’il y en a, les symptômes apparaissent une à trois semaines après la contamination.

Cela commence par des picotements et un prurit (démangeaisons) dans la zone génitale. On peut ensuite constater un œdème vulvaire (présence anormale de liquide entre les tissus de la vulve). Enfin, des vésicules (cloques) se développent en bouquet, avant d’éclater et de laisser s’échapper un liquide clair et blanchâtre. Il arrive parfois que la patiente présente également de fortes douleurs.

Tous ces symptômes sont présents lors de la primo-infection (première infection à l’herpès génital). Ils s’accompagnent souvent d’un syndrome grippal caractérisé par de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête et des courbatures. La patiente peut aussi éprouver des difficultés à uriner.

Chez la femme, des vésicules apparaissent donc au niveau du vagin, de la vulve et même du col de l’utérus et près de l’anus. Des ganglions se font sentir dans le pli de l’aine. Parfois, une inflammation de la vulve et du vagin (vulvovaginite) se déclare.

Symptômes des récurrences

Une fois la primo-infection guérie, le virus de l’herpès reste dans l’organisme toute la vie et est silencieux. Il se réactive de temps en temps, à l’occasion de poussées d’herpès. La fréquence dépend de chacun : tous les mois, tous les trimestres ou tous les ans. Elles ont tendance à réapparaître lorsque les défenses immunitaires de la patiente baissent (période de stress ou de fatigue).

Les récidives de l’herpès génital se caractérisent par des petites vésicules parfois douloureuses près des organes génitaux. Elles sont beaucoup moins intenses et douloureuses que lors de la primo-infection.

Comment dépister l’herpès génital chez la femme ?

Contrairement à d’autres infections telles que le VIH ou ou la syphilis, il n’existe pas de dépistage de l’herpès génital à proprement parler. La recherche d’herpès génital ne se fait que si la patiente présente des symptômes. Un prélèvement au niveau des lésions est alors réalisé. Il servira à une culture cellulaire permettant de mettre en avant la présence du virus. Ainsi, le diagnostic est sans appel et ne peut être confondu avec une mycose vaginale par exemple.


Une prise de sang peut également être prescrite par le médecin. Le test sanguin permet de mettre en évidence la présence d’anticorps contre le virus de l’herpès chez la patiente. S’il n’y en a pas, alors il y a de grandes chances pour qu’elle n’ait jamais été infectée. En moyenne, il faut attendre 12 semaines après l’apparition des symptômes pour effectuer ce test IST. Néanmoins, il n’est pas pertinent pour toutes les patientes, tout dépend de la situation.

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Comment traiter l’herpès génital chez la femme ?

Le traitement de l’herpès génital permet de guérir une primo-infection ou une récidive. Toutefois, le virus reste dans l’organisme à vie. Il n’est pas possible de s’en débarrasser. S’il peut rester silencieux pour toujours, il peut également se réveiller régulièrement.

Ainsi, le traitement se fait grâce à l’administration d’un médicament antiviral nommé Zelitrex. Disponible sur ordonnance, il coûte environ 9 euros les 10 comprimés et est remboursé par la sécurité sociale. Le traitement s’étale sur 10 jours pour une primo-infection, et 5 jours pour une récidive. Un médicament antiviral permet de lutter contre l’infection en empêchant le virus de se répandre dans les cellules mais il ne peut pas l’éradiquer.

Traitement préventif

Si on constate une récidive 6 fois ou plus dans l’année, alors un traitement préventif (aussi appelé traitement suppresseur) de 6 mois à 1 an pourra être prescrit à la patiente. Cela permet de réduire le nombre de récidives, voire de les stopper, mais aussi de diminuer le risque de transmission. Avec un tel traitement, le risque de récurrence est réduit de 85 à 90 %. La qualité de vie est alors améliorée chez les patientes souffrant d’un herpès génital récurrent.

En revanche, les crèmes à application cutanée à base d’antiviraux ou de cortisone sont déconseillées. Disponibles en pharmacie sans ordonnance, elles ne sont malheureusement pas adaptées. Elles s’utilisent plutôt lors d’éruptions d’herpès labial (situé autour de la bouche).

Même si cette infection est bénigne, elle est très désagréable et inconfortable. Ainsi, il faut veiller à ne pas transmettre le virus à ses partenaires sexuels. L’utilisation d’un préservatif entre les récidives est recommandé car le virus est toujours là. Même sans symptôme, il peut être présent dans les muqueuses génitales.

L'abstinence

Pendant les poussées d’herpès, l'abstinence est le plus sage. Les vésicules présentes sur les parties génitales sont de véritables réservoirs à virus. Le risque de contagion est donc très élevé et le préservatif pourrait ne pas suffire à protéger le partenaire sain.

Enfin, sachez tout de même qu’être porteur du virus de l’herpès est un facteur de risque de l’infection au VIH.

Existe-t-il un traitement naturel ?

Il n’existe pas de traitement naturel aussi efficace que le Zelitrex. Néanmoins, quelques habitudes simples peuvent être mises en place en prévention.

Côté homéopathie, le Rhus Toxicodendron peut être utilisé lors des récidives. Il s’agit d’une plante qui favorise l’assèchement des dermatoses vésiculeuses. Elle existe sous forme de granulés à avaler. Parlez-en à votre médecin.

Lorsque vous prenez un bain, y mettre du sel d’Epsom peut s’avérer bénéfique. Grâce à ses propriétés assainissantes, il permet d’aseptiser en douceur les lésions présentes sur vos parties génitales.

Enfin, pour limiter les récidives, il faut booster ses défenses immunitaires. Pour ce faire, quelques habitudes simples sont à mettre en place :

  • Adopter une bonne hygiène de vie, avec un sommeil de qualité et sans fumer ;
  • Avoir une alimentation saine et équilibrée ;
  • Pratiquer une activité physique régulière.

Quand consulter un médecin sexologue ?[Vidéo]

Herpès génital : est-il dangereux pendant une grossesse ?

Le risque de transmission de l’herpès de la mère au bébé existe. Néanmoins, il dépend de la situation.

Si la primo-infection intervient en cours de grossesse, sachez tout d’abord que la transmission in utero est très rare. Le moment critique se situe lors de l’accouchement. Lors du passage du bébé dans le vagin, la contamination peut se faire. Ainsi, si vous avez une primo-infection ou une récidive dans les 6 semaines précédant l’accouchement, votre bébé s’expose à un risque d’encéphalite herpétique, entraînant parfois de graves séquelles voire la mort. Néanmoins, rassurez-vous, ces cas de figure sont rares et il est possible de protéger le bébé en pratiquant un accouchement par césarienne.

Vous comprendrez certainement qu’il est important d’informer le professionnel de santé qui suit votre grossesse (gynécologue ou sage-femme) de votre infection, récente ou pas, au virus de l’herpès génital. Ainsi, les précautions d’usage pourront être prises afin de protéger votre bébé.

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