Sueur nocturne : quand faut-il s’inquiéter ?

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Se réveiller en sueur pendant la nuit peut être désagréable, voire inquiétant. Si cela reste occasionnel, il n’y a souvent rien d’alarmant. Mais dans certains cas, les sueurs nocturnes peuvent inquiéter et être le signe d’un problème de santé sous-jacent.

Transpirer est un mécanisme naturel du corps pour réguler la température. La nuit, ce phénomène peut être déclenché par :

• Une température ambiante trop élevée.
• Une couette ou un pyjama trop chaud.
• Le stress ou les cauchemars.
• La consommation d’alcool ou de plats épicés avant le coucher.

Ces facteurs bénins expliquent une grande majorité des cas de sueurs nocturnes. On parle alors de sueurs nocturnes physiologiques : elles ne sont pas le symptôme d’une maladie.

En revanche, lorsque ces épisodes de transpiration nocturne deviennent fréquents, intenses ou inexpliqués, il peut être utile de consulter un professionnel de santé.

Il n’est pas toujours facile de faire la différence entre une sueur "normale" et une sueur qui mérite un avis médical. Voici les signes qui doivent vous alerter :

• Vous transpirez presque toutes les nuits.
• Votre pyjama ou vos draps sont mouillés au point de devoir être changés.
• Vous vous réveillez en sueur, même dans une chambre fraîche.

• Perte de poids inexpliquée.
• Fatigue intense.
• Fièvre persistante.
• Ganglions gonflés.
• Toux chronique ou essoufflement.
• Douleurs inexpliquées (musculaires, articulaires ou osseuses).

• Chez les hommes de plus de 50 ans, des sueurs nocturnes peuvent être liées à un déséquilibre hormonal ou à une maladie chronique.
• En cas d'antécédents de cancer ou d'infections chroniques, ces symptômes doivent être évalués rapidement.

À retenir : une sueur nocturne isolée n’a rien d’inquiétant. Mais des sueurs régulières, abondantes et accompagnées d’autres symptômes doivent amener à consulter.

Les causes des sueurs nocturnes peuvent être bénignes, hormonales, infectieuses, neurologiques ou encore liées à un traitement.

Zoom sur les causes hormonales :

• Chez la femme, les sueurs nocturnes sont fréquentes à la ménopause, en raison de la chute des œstrogènes.
• Chez l’homme, une baisse de testostérone peut entraîner une instabilité thermique, surtout après 50 ans.

Voici les premières mesures à adopter avant de consulter :

• Maintenez la température de la chambre entre 16 et 18°C.
• Préférez des vêtements légers en coton.
• Évitez les couettes trop épaisses.
• Dormez avec la fenêtre entrouverte si possible.

• Réduire l’alcool en soirée.
• Éviter les plats épicés ou riches.
• Limiter le stress : relaxation, méditation, lecture.

• Certains médicaments peuvent déclencher des sueurs nocturnes.
• Parlez-en à votre médecin si vous avez récemment changé de traitement.

• Les sueurs persistent plus de 2 semaines.
• Elles s’accompagnent de perte de poids, fièvre, fatigue ou douleurs inexpliquées.
• Vous avez des antécédents médicaux à risque.

Le médecin peut proposer :

• Un interrogatoire et un examen clinique complet.
• Une prise de sang (NFS, CRP, TSH…).
• Des examens complémentaires selon le contexte : radio pulmonaire, scanner, tests hormonaux…

En conclusion, les sueurs nocturnes sont souvent bénignes, surtout si elles sont occasionnelles et liées à l’environnement ou au mode de vie. Mais lorsqu’elles deviennent récurrentes, abondantes ou associées à d’autres symptômes, il est important de ne pas les négliger.

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