Alopécie : causes, traitements et solutions pour favoriser la repousse des cheveux

✓ Contenu validé par les médecins du comité scientifique de Charles.

L’alopécie désigne la perte partielle ou totale des cheveux ou des poils. Ce phénomène, souvent source d’inquiétude et de perte de confiance en soi, touche aussi bien les hommes que les femmes, à tout âge. Mais qu’est-ce qui provoque la chute de cheveux et, surtout, comment la traiter efficacement ?

Il s’agit d’une perte de cheveux anormale (plus de 100 cheveux par jour sur une période prolongée). Cette perte peut être diffuse (sur l’ensemble du cuir chevelu) ou localisée (front, sommet du crâne, tempes, etc.).

Le terme alopécie vient du grec alōpekia, qui signifie « maladie du renard », en référence à la mue partielle de l’animal.

On distingue plusieurs formes d’alopécie :

👉 L’alopécie n’est donc pas une seule maladie, mais un ensemble de situations cliniques dont il faut identifier la cause pour adapter le traitement.

Les causes de la perte de cheveux sont nombreuses et varient selon le sexe.

L’alopécie masculine est le plus souvent androgénétique. Elle résulte d’une sensibilité génétique à la dihydrotestostérone (DHT), une hormone dérivée de la testostérone. Cette hormone raccourcit la phase de croissance du cheveu, qui devient de plus en plus fin avant de disparaître. Les zones touchées en premier sont :

• les tempes,
• le sommet du crâne,
• puis le front, formant la fameuse « tonsure ».

D’autres facteurs peuvent aggraver la chute :

• stress chronique,
• mauvaise alimentation,
• tabac,
• fatigue ou carences (fer, zinc, vitamine D, protéines).

Chez la femme, l’alopécie est souvent hormonale et peut se manifester à différents moments de la vie :

• post-partum (après l’accouchement),
• ménopause,
• trouble thyroïdien,
• ou prise/arrêt de contraception hormonale.

Les cheveux s’affinent progressivement sur le dessus du crâne, sans recul marqué de la ligne frontale comme chez l’homme.

D’autres causes fréquentes :

• carence en fer ou en vitamines B,
• maladies auto-immunes (pelade, lupus),
• médicaments (chimiothérapie, anticoagulants, antidépresseurs),
• trichotillomanie (arrachement compulsif des cheveux).

💡 Bon à savoir : la chute de cheveux saisonnière, souvent observée au printemps et à l’automne, est physiologique et transitoire.

L’alopécie androgénétique est la forme la plus courante de calvitie.

• Elle concerne 80 % des hommes au cours de leur vie.
• Elle touche également 1 femme sur 5 après 50 ans.

Mécanisme : 

La DHT (dihydrotestostérone), issue de la testostérone par l’enzyme 5-alpha réductase, agit directement sur les follicules pileux sensibles génétiquement. Elle accélère le cycle de vie du cheveu, qui passe trop vite en phase de chute (télogène) au détriment de la phase de croissance (anagène).

Résultat :

• Les cheveux deviennent plus fins,
• Leur densité diminue,
• Et les follicules s’atrophient jusqu’à ne plus produire de cheveux.

🧬 Le facteur héréditaire est prépondérant : si vos parents ou grands-parents ont perdu leurs cheveux, le risque est élevé.

Il n’existe pas de traitement universel, mais plusieurs options permettent de ralentir la chute et parfois de stimuler la repousse. Le choix dépend de la cause et du stade d’évolution.

1. Minoxidil (solution ou mousse)

• En application locale quotidienne.
• Favorise la repousse en prolongeant la phase de croissance du cheveu.
• Efficace après 3 à 6 mois d’utilisation.
• Peut provoquer des démangeaisons ou une chute initiale transitoire.

2. Finastéride (Propecia®)

• Médicament oral pour hommes, sur prescription.
• Inhibe la 5-alpha réductase (et donc la DHT).
• Réduit la chute et favorise la repousse.
• Contre-indiqué chez la femme en âge de procréer.

3. Spironolactone ou anti-androgènes

• Prescrits chez la femme pour réduire l’action des androgènes.

• PRP (Plasma Riche en Plaquettes) : injections du propre plasma du patient pour stimuler les follicules.
• Mésothérapie capillaire : micro-injections de vitamines et acides aminés.
• Greffe capillaire (FUE/FUT) : prélèvement de follicules à l’arrière du crâne puis implantation dans les zones dégarnies.

• Adopter une alimentation équilibrée riche en protéines, fer, zinc et vitamines B.
• Réduire le stress (méditation, sport, sommeil réparateur).
• Utiliser des shampoings doux et éviter les coiffures trop serrées.

💡 Conseil pratique : une consultation dermatologique ou trichologique permet d’établir un bilan capillaire complet (trichogramme, dosage hormonal, ferritine, thyroïde…).

La repousse des cheveux dépend étroitement du type d’alopécie et de la rapidité du diagnostic.

Cas favorables à la repousse : 

• Effluvium télogène (chute temporaire après stress, grossesse, infection, etc.) : repousse complète en 3 à 6 mois.
• Pelade : repousse possible après quelques mois, spontanée ou grâce à un traitement local.
• Alopécie androgénétique débutante : repousse partielle possible avec Minoxidil ou Finastéride.

Cas irréversibles : 

• Alopécie cicatricielle : les follicules étant détruits, la repousse est impossible.

• Rapidité de prise en charge,
• Régularité des soins,
• Hygiène de vie (sommeil, alimentation, stress),
• État hormonal et nutritionnel.

➡️ Dans tous les cas, il est essentiel d’agir le plus tôt possible. Plus les follicules sont préservés, meilleures sont les chances de retrouver une chevelure dense.

En conclusion : 

Sources : 

• https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/chute-cheveux-alopecie.html
• https://www.cancer.fr/glossaire/alopecie

🩺 Quand consulter ? Si la perte de cheveux se prolonge plus de 3 mois ou si elle s’accompagne de troubles hormonaux, douleurs ou démangeaisons, il est important de consulter. Chez Charles.co, des médecins spécialistes dermatologues peuvent vous aider à identifier la cause de votre alopécie et à mettre en place un traitement personnalisé. Prenez rendez-vous dès maintenant sur charles.co pour bénéficier d’un accompagnement médical complet et retrouver confiance en vous.