Transpiration nocturne : quelles sont les causes et solutions ?

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La transpiration nocturne est un phénomène courant mais souvent source d’inconfort et d’inquiétude. Elle peut avoir des causes bénignes ou être le signe d’un trouble sous-jacent. Dans cet article, nous faisons le point sur les causes possibles chez l’homme et la femme, les liens avec l’alcool, la grossesse et les solutions pour limiter ces sueurs nocturnes.

La transpiration excessive pendant le sommeil, aussi appelée sueurs nocturnes, est généralement ressentie comme un dégagement anormal de chaleur, souvent au niveau du thorax, du dos ou de la nuque. Elle peut mouiller les draps, le pyjama et perturber la qualité du sommeil.

Les causes varient en fonction de l’âge et du contexte hormonal :

• Ménopause : les bouffées de chaleur nocturnes sont l’un des symptômes les plus courants de la périménopause. Elles sont liées à la chute des œstrogènes.
• Syndrome prémenstruel : certaines femmes transpirent davantage la nuit avant leurs règles.
• Grossesse : l’augmentation du métabolisme et des hormones peut déclencher une sudation nocturne.
• Hyperthyroïdie : une production excessive d’hormones thyroïdiennes peut accélérer le métabolisme et provoquer des sueurs nocturnes.

Chez les hommes aussi, certaines causes sont hormonales ou métaboliques :

• Andropause : bien que moins brutale que la ménopause, la baisse de testostérone peut entraîner des troubles du sommeil et une sudation nocturne.
• Apnée du sommeil : les pauses respiratoires entraînent des micro-réveils et une thermorégulation perturbée.
• Stress ou anxiété nocturne : le corps reste en état d’alerte, même la nuit.
• Prise de certains médicaments : antidépresseurs (notamment les ISRS), médicaments pour la tension ou corticoïdes peuvent provoquer une transpiration nocturne.

Certaines causes concernent tout le monde, quel que soit le genre :

La réponse est oui. L’alcool peut amplifier ou même déclencher des épisodes de transpiration nocturne, pour plusieurs raisons :

• Vasodilatation : l’alcool dilate les vaisseaux sanguins, ce qui provoque une sensation de chaleur et une activation des glandes sudoripares.
• Déséquilibre du système nerveux autonome : l’alcool perturbe le système nerveux qui régule les fonctions automatiques du corps, dont la température corporelle.
• Perturbation du sommeil : l’alcool modifie les cycles du sommeil, notamment la phase paradoxale, ce qui peut induire des réveils en sueur.
• Effet déshydratant : pour compenser, le corps augmente sa température, ce qui peut provoquer des sueurs en réaction.

Les personnes qui consomment régulièrement de l’alcool, ou qui boivent en grande quantité, sont donc plus susceptibles de souffrir de sueurs nocturnes récurrentes.

Bon à savoir : même une consommation modérée (1 à 2 verres de vin) peut suffire à déclencher ces symptômes chez les personnes sensibles.

Chez certaines femmes, la transpiration nocturne peut faire partie des premiers signes de grossesse, bien qu’elle soit moins connue que les nausées ou la fatigue.

Voici pourquoi :

• Augmentation de la progestérone : cette hormone a un effet thermogène, c’est-à-dire qu’elle augmente la température corporelle.
• Hausse du débit sanguin : le corps pompe davantage de sang pour nourrir l’embryon, ce qui peut faire monter la température interne.
• Réglage du métabolisme : au début de la grossesse, le métabolisme s’accélère, ce qui favorise la production de chaleur.

• Fatigue importante.
• Seins tendus ou douloureux.
• Nausées matinales.
• Hypersensibilité émotionnelle.
• Retard de règles.

Si vous associez plusieurs de ces symptômes, il est recommandé de faire un test de grossesse ou de consulter un professionnel de santé.

La prise en charge dépend de l’intensité des symptômes et de leur fréquence. Voici quelques mesures simples à mettre en place :

• Température de la chambre : idéalement entre 16 et 18°C.
• Literie respirante : privilégier des draps en coton ou en lin, éviter les couettes trop épaisses.
• Vêtements de nuit légers : préférez un pyjama fin ou dormez nu si cela vous convient.
• Aération : ouvrez les fenêtres chaque jour pour renouveler l’air.

• Limiter l’alcool, le café et les plats épicés avant le coucher.
• Gérer le stress par des techniques de relaxation (cohérence cardiaque, méditation, sophrologie...).
• Faire du sport en journée, mais éviter les exercices trop intenses en soirée.

Quand faut-il s’inquiéter en cas de sueurs nocturnes ? Il est conseillé de consulter un professionnel si :

• Les sueurs nocturnes durent depuis plusieurs semaines sans cause évidente.
• Elles s’accompagnent d’une perte de poids, de fièvre ou de fatigue inhabituelle.
• Vous prenez un traitement médicamenteux susceptible de provoquer ces effets secondaires.
• Vous suspectez une cause hormonale (ménopause, hyperthyroïdie, grossesse…).

En cas de doute, mieux vaut ne pas rester seul face à ses symptômes. Si vous souffrez de transpiration nocturne fréquente ou perturbante, n’hésitez pas à consulter un médecin sur le site Charles.co pour bénéficier d’un accompagnement adapté et rassurant. Une prise en charge simple peut souvent suffire à retrouver un sommeil paisible et une meilleure qualité de vie.