Prostate femme : rôle, cancer et symptômes en cas de souci

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La prostate est un organe généralement associé à l’homme, mais qu’en est-il chez la femme ? Cet article explore la notion de « prostate féminine », ses fonctions, les risques éventuels liés à cet organe, ainsi que les examens recommandés.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la femme possède un organe homologue à la prostate masculine, appelé communément glande para-urétrale ou glande de Skene.

• Située autour de l’urètre, cette petite glande produit un liquide proche de celui produit par la prostate masculine.
• Elle joue un rôle dans la lubrification et la protection des voies urinaires.
• Certaines études suggèrent aussi qu’elle contribue au plaisir sexuel féminin par sa participation à l’éjaculation féminine, bien que ce phénomène soit encore partiellement méconnu.

Ainsi, la "prostate" féminine existe bien, mais elle est moins volumineuse et moins étudiée.

La question d’un cancer de la prostate chez la femme peut surprendre. En effet, puisque la femme ne possède pas de prostate au sens strict, le cancer prostatique masculin est impossible chez la femme.

Cependant, la glande para-urétrale féminine peut développer :

• Des kystes ou des infections bénignes.
• Rarement, des tumeurs bénignes ou des adénocarcinomes très rares issus de cette glande.

Ces tumeurs sont exceptionnelles et ne correspondent pas aux cancers prostatiques masculins. Elles nécessitent une prise en charge spécifique.

Les troubles liés à la glande para-urétrale peuvent se manifester par :

• Douleurs ou brûlures lors de la miction.
• Sensations de gêne ou de pression dans la région pelvienne.
• Écoulements anormaux au niveau de l’urètre.
• Infections urinaires récidivantes.
• Douleurs pendant les rapports sexuels.
• Parfois, la présence d’une masse ou d’un kyste palpable.

Ces symptômes sont souvent confondus avec des troubles urinaires plus fréquents chez la femme, ce qui rend leur diagnostic complexe.

Le dépistage systématique d’un problème de "prostate" féminine n’est pas recommandé, car cette glande est très petite et rarement source de pathologies graves.

Cependant, en cas de symptômes persistants, le médecin peut proposer :

• Un examen clinique, avec palpation de la zone para-urétrale.
• Une échographie pelvienne ou échographie endovaginale pour visualiser la glande.
• Des analyses d’urine pour rechercher une infection.
• Si une tumeur est suspectée, une biopsie peut être réalisée.

En conclusion, la prostate féminine existe sous forme de glande para-urétrale, mais elle est très différente de la prostate masculine. Les pathologies spécifiques sont rares, mais des troubles urinaires et des douleurs pelviennes doivent toujours être évalués par un professionnel de santé. En cas de symptômes persistants ou inhabituels, il est important de consulter un médecin.

Pour un diagnostic précis et un suivi adapté, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un spécialiste sur Charles. Votre santé est notre priorité.