Pelade : causes, symptômes, traitements et repousse

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La pelade est une affection fréquente et souvent brutale, responsable d’une chute de cheveux ou de poils localisée. Bien que bénigne sur le plan médical, elle peut avoir un impact psychologique majeur. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la pelade.

La pelade (ou alopécie areata) est une maladie auto-immune qui provoque une chute soudaine de cheveux ou de poils, le plus souvent sous forme de plaques rondes bien délimitées. Elle peut toucher tout le monde, enfant comme adulte, homme ou femme.

La pelade peut atteindre différentes parties du corps :

• Le cuir chevelu (forme la plus fréquente).
• La barbe chez l’homme.
• Les sourcils et cils.
• Plus rarement : les aisselles, jambes, torse.

On parle de :

• Pelade en plaques : forme la plus courante.
• Pelade totale : perte de tous les cheveux du cuir chevelu.
• Pelade universelle : perte de tous les poils du corps.

Les plaques de pelade présentent des caractéristiques très reconnaissables :

• Zone lisse, sans rougeur ni cicatrice.
• Absence totale de cheveux ou de poils.
• Bordure parfois marquée par des cheveux en point d’exclamation.
• Pas de douleur, parfois légers picotements ou démangeaisons.

La pelade de la barbe est de plus en plus fréquente. Elle se manifeste par :

• Des trous circulaires dans la barbe.
• Une barbe qui pousse de façon irrégulière.
• Une repousse parfois blanche au début.

L’impact est souvent fort sur l’estime de soi, car la barbe est un marqueur important de l’identité masculine.

Bon à savoir : la pelade apparaît avant 40 ans dans environ 88 % des cas selon certaines études.

Il n’existe pas encore de traitement curatif définitif de la pelade, mais plusieurs approches permettent de stimuler la repousse des cheveux et de limiter les rechutes.

Les traitements topiques sont souvent proposés en première intention :

• Dermocorticoïdes (crèmes ou lotions).
• Minoxidil (souvent utilisé pour l’alopécie).
• Immunothérapie locale (produits irritants contrôlés).

Ils permettent parfois une repousse des cheveux en quelques mois.

En cas de plaques persistantes :

• Injections locales de corticoïdes.
• Réalisées par un dermatologue.
• Résultats intéressants sur les petites zones.

Dans les formes étendues :

• Corticothérapie orale.
• Immunosuppresseurs.
• Nouveaux traitements appelés inhibiteurs de JAK.

Ces traitements sont réservés aux formes sévères en raison de leurs effets secondaires potentiels.

La pelade est une maladie auto-immune. Cela signifie que le système immunitaire attaque par erreur les follicules pileux, bloquant ainsi la croissance du poil.

✅ Les mécanismes en jeu

• Les globules blancs ciblent le follicule.
• Le cheveu entre prématurément en phase de chute.
• La racine reste vivante (ce qui explique la possibilité de repousse).

Plusieurs éléments sont associés à l’apparition de la pelade :

• Stress intense ou chronique.
• Choc émotionnel.
• Prédisposition génétique.
• Maladies auto-immunes associées : thyroïdite, vitiligo ou diabète de type 1.

✅ Faux coupables souvent suspectés

Contrairement aux idées reçues, la pelade n’est pas causée par :

• Une carence alimentaire isolée.
• Le port de casquette.
• Le rasage fréquent.
• Le manque d’hygiène.

La repousse est possible dans la grande majorité des cas, et c’est un point essentiel à retenir.

✅ Les chiffres à connaître

• 50 à 80 % des patients récupèrent leurs cheveux en moins d’un an
• La repousse peut être blanche au début, plus fine, puis retrouver sa texture normale.

✅ Facteurs favorables à la repousse

• Forme localisée.
• Début récent.
• Absence d’autres maladies auto-immunes.

✅ Facteurs de mauvais pronostic

• Pelade totale ou universelle.
• Antécédents familiaux sévères.
• Atteinte des ongles associée.

✅ Repousse et rechute : un phénomène possible

La pelade évolue par poussées :

• Alternance de périodes de chute et de repousse.
• Les rechutes ne sont ni systématiques ni prévisibles.
• Un suivi médical permet d’agir précocement.

Les traitements naturels ne remplacent pas un suivi médical, mais peuvent compléter la prise en charge.

✅ Approches naturelles intéressantes

• Réduction du stress : méditation, respiration ou activité physique régulière.
• Micronutrition : zinc, vitamine D ou fer (si carence).
• Huiles essentielles (avec prudence) : romarin, ricin ou lavande.

✅ Alimentation et pelade

Une alimentation équilibrée favorise un terrain plus stable :

• Protéines de qualité.
• Fruits et légumes riches en antioxydants.
• Oméga-3.
• Limitation de l’alcool et des produits ultra-transformés.

✅ Ce qu’il faut éviter absolument

• Automédication non encadrée.
• Produits miracles vendus sur internet.
• Massages agressifs des plaques.
• Compléments alimentaires en excès.

En conclusion, voici les points essentiels à garder en mémoire :

• La pelade est une maladie auto-immune.
• Elle peut toucher les cheveux, la barbe et les poils du corps.
• La repousse est fréquente, même sans traitement.
• Il existe des solutions médicales efficaces.
• Le stress joue un rôle majeur.

Sources : 

• https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/chute-cheveux-alopecie.html
• https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-cutan%C3%A9s/troubles-pileux/alop%C3%A9cie-chute-de-cheveux-ou-de-poils
• https://www.sante.fr/chute-de-cheveux
• https://www.ifop.com/article/les-francais-et-la-chute-de-cheveux/

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