Ganglion : définition, lien avec le cancer et signes à surveiller

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Les ganglions lymphatiques sont des acteurs essentiels du système immunitaire. Pourtant, beaucoup s’inquiètent lorsqu’ils sentent une boule au niveau du cou, de l’aisselle ou de l’aine. Cet article vous aide à comprendre ce que sont les ganglions, leur rôle et quand consulter un médecin.

Un ganglion lymphatique est un petit organe en forme de haricot, mesurant généralement de quelques millimètres à 1 cm, qui fait partie du système lymphatique. Il joue un rôle clé dans la défense de l’organisme en filtrant la lymphe et en piégeant les microbes ou cellules anormales.

• Filtrer les agents infectieux (virus, bactéries, champignons).
• Activer la réponse immunitaire grâce aux lymphocytes.
• Surveiller l’organisme contre le développement de cellules cancéreuses.

Les ganglions sont répartis sur tout le corps, regroupés en zones appelées aires ganglionnaires.

En temps normal, les ganglions sont discrets et non palpables. Ils deviennent perceptibles en cas de réaction immunitaire.

Un ganglion gonflé ne signifie pas forcément un cancer. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une réaction à une infection bénigne (rhume, angine, plaie, etc.). Cependant, certains cancers peuvent s’accompagner d’une atteinte ganglionnaire.

• Lymphomes : cancer des ganglions eux-mêmes.
• Leucémies : prolifération de cellules sanguines malignes pouvant toucher les ganglions.
• Métastases ganglionnaires : cellules cancéreuses provenant d’un autre organe migrent vers les ganglions.

Les médecins examinent les ganglions pour :

• Stadifier un cancer (déterminer son extension).
• Adapter le traitement (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie).
• Surveiller l’évolution après un traitement.

👉 Exemple : dans le cancer du sein, l’examen des ganglions axillaires est déterminant pour savoir si la maladie s’est propagée.

Il n’existe pas de signe unique et absolu, mais certains critères orientent vers une origine bénigne ou maligne.

• Taille inférieure à 1 cm (sauf inguinal : jusqu’à 1,5 cm possible).
• Douleur à la palpation.
• Souple et mobile sous la peau.
• Régression en quelques jours ou semaines.

• Taille > 2 cm et qui augmente progressivement.
• Dur, indolore et fixe (peu mobile).
• Persistance au-delà de 3-4 semaines.
• Localisation inhabituelle (au-dessus de la clavicule).

• Fièvre prolongée, sueurs nocturnes.
• Amaigrissement inexpliqué.
• Fatigue persistante.
• Multiples ganglions gonflés dans différentes régions.

👉 Seul un médecin peut confirmer l’origine après un examen clinique, une prise de sang, une échographie ou une biopsie.

Dans la majorité des cas, un ganglion gonflé et douloureux correspond à une infection locale (par exemple une angine, une carie dentaire ou une petite plaie). C’est une réaction normale du système immunitaire.

• Ganglion apparu brutalement après une infection.
• Douleur modérée qui disparaît en même temps que l’infection.
• Disparition en moins de 2 à 3 semaines.

• Ganglion dur, indolore, qui grossit progressivement.
• Gonflement persistant au-delà de 3-4 semaines.
• Présence de plusieurs ganglions gonflés dans différentes zones.
• Signes généraux associés (fièvre prolongée, sueurs nocturnes, perte de poids).

En conclusion, un ganglion gonflé n’est pas toujours synonyme de cancer. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une réaction normale du corps face à une infection. Cependant, un ganglion qui persiste, grossit ou présente des caractéristiques inhabituelles doit amener à consulter un médecin pour en déterminer l’origine.

Sources : 

• https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancers/depistage-prevention

👉 N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un médecin pour obtenir rapidement un avis médical et, si nécessaire, une orientation vers un spécialiste.